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jeudi, octobre 23, 2025

Emmanuel Macron juge « normal, sur le plan humain », d’avoir reçu Nicolas Sarkozy à l’Elysée, quatre jours avant son incarcération

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« Il était normal que, sur le plan humain, je reçoive un de mes prédécesseurs, dans ce contexte », a jugé, lundi, Emmanuel Macron, après avoir reçu, vendredi 17 octobre, Nicolas Sarkozy à l’Élysée.

« J’ai eu des propos publics toujours très clairs sur l’indépendance de l’autorité judiciaire dans le rôle qui est le mien », a toutefois tenu à répéter Emmanuel Macron.

Le ministre de la justice a déclaré, lundi, qu’il irait le « voir en prison », s’inquiétant des « conditions de sécurité » lors de sa détention et a souligné que le garde des sceaux peut « aller voir n’importe quelle prison et n’importe quel détenu quand il le souhaite ».

Le ministre a également dit accueillir avec « beaucoup de tristesse » l’emprisonnement de celui qu’il présente comme son mentor en politique. Une tristesse exprimée par le plus grand nombre au sein d’une droite française dont M. Sarkozy fut la figure tutélaire.

Dépôt immédiat d’une demande de mise en liberté

À la Santé, M. Sarkozy devrait être installé seul dans l’une des 15 cellules de 9 mètres carrés du quartier de l’isolement. C’est le seul moyen d’éviter toute interaction avec d’autres détenus et d’assurer sa sécurité. Ses avocats déposeront immédiatement une demande de mise en liberté. La cour d’appel aura deux mois pour statuer, mais l’audience devrait intervenir plus rapidement.

À ce stade de la procédure, depuis son appel, Nicolas Sarkozy redevient présumé innocent. En tant que tel, il ne peut être maintenu en détention que si c’est l’« unique moyen » d’empêcher des pressions sur des témoins ou des victimes, une fuite ou une récidive, des interactions avec des complices, ou bien d’assurer sa sécurité. Si ce n’est pas le cas, il doit être remis en liberté sous contrôle judiciaire, le cas échéant en l’assignant à résidence avec un bracelet.

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