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vendredi, octobre 24, 2025

Bénin : l’art au service de la santé mentale à Cotonou

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Au cœur du Festival international du bien-être mental, un espace retient particulièrement l’attention, le Village africain du bien-être. Une initiative installée à l’espace du groupe Interstis VIPP jusqu’au 24 octobre 2025, accompagne ce rendez-vous dont le village, situé à Cotonou Haie vive, s’impose comme une vitrine du génie thérapeutique africain, où l’art, la médecine alternative et la spiritualité s’unissent pour réinventer la santé mentale sur le continent.

À Cotonou, l’art se fait remède. Pour sa troisième édition, le Festival international du bien-être mental transforme la capitale béninoise en un espace de résilience. Sous le thème « Créer pour guérir quand l’art devient thérapie », artistes et thérapeutes proposent une immersion sensible dans l’univers de la santé mentale. Des œuvres d’art plastique, exposées à l’espace interstice VIPP, explorent avec la force des couleurs et des textures les méandres de l’âme humaine.

« Le festival, pour rappel, c’est le festival international du bien-être mental, et les objectifs sont à la base de mettre l’art au service de la santé mentale. »

Au cœur de cette édition, le Village du bien-être attire les visiteurs en quête d’équilibre. Ici, naturopathes, énergéticiens, coachs et artisans se côtoient. Tous ont en commun une approche holistique du soin, souvent inspirée des traditions africaines. Entre tisanes locales et objets recyclés, le quotidien devient source de mieux-être.

« Nous avons différents stands. Celui que je présente parle de la naturopathie, avec le traitement du corps, du mental et de l’esprit. Nous avons aussi un stand de guérison pranique, de yoga, et des accessoires créés à partir d’articles recyclés et locaux. C’est une belle vitrine de tout ce que l’Afrique peut offrir au monde. »

Moment phare du festival : une séance de guérison pranique dirigée par le Centre de Guérison Pranique du Bénin. Une pratique énergétique qui, sans contact, prétend soulager les douleurs physiques en rééquilibrant les champs vibratoires du corps. Une méthode à la croisée de la science, de l’intuition et de la spiritualité.

« Là, nous faisons une séance de guérison pranique sur une douleur au bas du dos. Nous montrons comment la guérison pranique agit dans le soulagement des douleurs. Après application, on demande au patient de bouger pour évaluer le niveau de soulagement. »

Ici, on ne sépare pas le soin de la culture. Le festival affirme une conviction : le bien-être peut se penser depuis l’Afrique, avec ses savoirs et ses créations. Une approche inclusive et enracinée, où l’art devient thérapie, et l’identité, un chemin de guérison.

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