Le secteur ghanéen des exportations artisanales d’or a enregistré des revenus records de plus de 8 milliards de dollars entre janvier et mi-octobre 2025, soit près du double de ceux de l’année dernière. Goldbod attribue cette excellente performance au renforcement de la réglementation, à une meilleure conformité et à des partenariats plus solides au sein du secteur.
Le secteur ghanéen des exportations d’or artisanal a enregistré des résultats historiques, générant plus de 8 milliards de dollars US entre janvier et mi-octobre 2025, selon le Ghana Gold Board (GoldBod). C’est près du double des 4,61 milliards de dollars US enregistrés en 2024. Ce chiffre, qui provient de 81 milles 719 kilogrammes d’or exportés, reflète le contrôle accru exercé par le pays sur les activités minières artisanales et le renforcement de la surveillance du commerce de l’or.
Dans un contexte de hausse vertigineuse du prix de l’or sur le marché international et dans une économie mondiale caractérisée par la recherche de l’or de qualité, dont celle du Ghana, le Ghana peut prétendre légitimement avoir 10 milliards de dollars de recettes de devises du fait de ses exportations de l’or. Et dans ce contexte-là, le pays pourra impérativement réinvestir dans la modification de sa politique agricole, notamment dans l’exportation du café et surtout du cacao, pour lequel le Ghana veut rester l’un des dirigeants mondiaux.
GoldBod attribue cette forte croissance à des réformes audacieuses visant à lutter contre la contrebande, à améliorer la traçabilité et à garantir le retour des recettes d’exportation dans l’économie ghanéenne. Depuis sa création en mars 2025, l’agence travaille en étroite collaboration avec la Precious Minerals Marketing Company (PMMC) pour réguler le commerce artisanal de l’or, améliorer la transparence et enrayer les fuites de revenus. Ces efforts ont transformé le secteur, autrefois peu réglementé, en un moteur essentiel de la stabilité des changes du Ghana.
Avec cette augmentation de la production de l’or en termes de chiffre d’affaires, il est important que les politiques recommencent à utiliser l’or comme une garantie de monnaie d’échange, comme une garantie de stabilité de la monnaie et le CDI en a besoin pour se faire respecter en Afrique de l’Ouest et à travers le monde et en a besoin pour arrêter les soubresauts de dévaluation et en a besoin pour stabiliser et réduire les coûts et les pertes d’achats sur le marché international.
Les responsables ghanéens affirment que l’impact de ces réformes est déjà évident, avec le renforcement des réserves de change du pays et l’amélioration de la confiance des investisseurs dans le secteur minier. Cependant, les experts avertissent que la pérennisation des acquis nécessitera une lutte continue contre l’exploitation minière illégale et des investissements accrus dans le raffinage local afin de dynamiser la valeur ajoutée, le cours mondial de l’or s’établissant désormais autour de 4 150 dollars US l’once, en hausse de plus de 50 % par rapport à l’année dernière et atteignant des sommets historiques en octobre 2025.