À Maurice, le parti d’opposition, le Reform Party a tenu une conférence de presse ce samedi 18 octobre pour aborder plusieurs sujets d’actualité, notamment la crise énergétique, la cherté de la vie et la révision du seuil d’enregistrement à la TVA, passé de 6 à 3 millions de roupies. Le leader du Reform Party a souligné l’importance des promesses électorales concernant le secteur de l’électricité. Il a par ailleurs attiré l’attention sur la réduction de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui passera de 2 000 à 1 000 roupies à partir de janvier 2026.
À Maurice, le parti politique de Beau-Bassin, le Reform Party, a présenté ses observations sur la situation actuelle le 18 octobre 2025. Le parti a examiné la gouvernance actuelle menée par le Premier ministre, en abordant la crise énergétique, la cherté de la vie et la révision du seuil d’enregistrement à la TVA. Le leader a rappelé l’importance des engagements concernant le secteur de l’électricité, notant que le gouvernement s’était engagé à réduire les tarifs. Il a par ailleurs attiré l’attention sur la réduction de la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui passera de 2 000 à 1 000 roupies à partir de janvier 2026.
Cette décision aura un impact direct sur le pouvoir d’achat des ménages, déjà fragilisé par la hausse du coût de la vie. Elle ne pourra être compensée ni par le salaire minimum, ni par la compensation salariale, qui ne dépassera pas 5 %.
Le Reform Party a également commenté la décision gouvernementale d’abaisser le seuil d’enregistrement à la TVA, le faisant passer de 6 à 3 millions de roupies. Selon le parti d’opposition, cette mesure a des conséquences directes sur les petites et moyennes entreprises, qui sont désormais contraintes de s’enregistrer.
Quand le seuil baisse, beaucoup de petites entreprises doivent désormais s’enregistrer à la TVA. Cela augmente leurs charges et finit par se répercuter sur les prix. Au final, c’est le consommateur qui paie la différence
Le Reform Party a évoqué les investissements dans la production électrique, soulignant que la Central Electricity Board (CEB) maintient sa capacité énergétique et que plusieurs de ses machines continuent de fonctionner. La capacité disponible est estimée à 466 MW pour une demande de pointe de 445 MW. Le parti a discuté de l’importance de la planification à long terme pour le secteur énergétique.