Alors que la France ne dispose pas d’un équipement adapté et ne compte pas s’en doter, les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques dans les Alpes françaises hésitent entre l’Oval de Turin et le Thialf d’Heerenveen pour accueillir les compétitions.
Une inconnue demeure sur la carte des sites des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises : la localisation de l’anneau de glace de 400 mètres pour les épreuves de patinage de vitesse sur longue piste. La France ne dispose pas d’un tel équipement. Dès la phase de candidature, l’idée de se doter d’une structure pérenne a été abandonnée. Trop chère à construire et à entretenir. Il en va de même pour une installation temporaire.
Les organisateurs ont donc regardé ce qui existait chez leurs voisins. Très rapidement, le choix s’impose entre l’Oval de Turin (Italie) et le Thialf d’Heerenveen (Pays-Bas). Le premier, utilisé pour les Jeux d’hiver 2006, sert aujourd’hui davantage de lieu de congrès ou de séminaires d’entreprises au sein du parc des expositions du Lingotto Fiere que de patinoire. Sa reconfiguration temporaire en anneau olympique induirait de coûteux travaux de remise aux normes dont la charge fait aujourd’hui l’objet de discussions avec le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques.