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mardi, novembre 4, 2025

Raoul opens new CESE term amid parity debate

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Brazzaville prépare le terrain pour un nouveau mandat

Une douce lumière matinale filtrait à travers l’atrium de verre du Grand Lancaster Hotel le 30 octobre 2025 lorsque la session inaugurale et ordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) fut ouverte.

Le Premier Ministre, entouré de membres du cabinet et de représentants des agences des Nations Unies, prit place au premier rang, signalant un soutien exécutif ferme au nouveau mandat quinquennal de l’organe consultatif.

Un pilier consultatif dans la gouvernance nationale

Le CESE occupe une place unique dans l’architecture institutionnelle du Congo. Créé pour canaliser les vues de la société civile organisée dans l’élaboration des politiques, le conseil émet des avis non contraignants qui guident souvent la rédaction législative ou les décrets ministériels.

Ses 150 conseillers proviennent des chambres de commerce, des syndicats agricoles, des ordres professionnels, des groupes confessionnels et du monde universitaire, une constellation décrite comme « le tissu vivant de notre nation » lors du discours d’ouverture.

Équilibre entre reconnaissance et vigilance constructive

Débutant son second mandat, l’ancienne ministre de la santé a remercié le gouvernement pour avoir maintenu un « fil ininterrompu de dialogue », tout en mettant en lumière des domaines qui, selon ses termes, « appellent à la vigilance ».

Parmi ceux-ci figure la traduction concrète de la loi organique de 2023 sur les opérations du CESE en matière de parité. Le statut stipule qu’au moins la moitié des sièges doivent être occupés par des femmes, un objectif célébré lorsque 56% de représentation féminine fut atteinte lors du mandat précédent.

Les chiffres de la parité appellent à un examen attentif

Selon le décret présidentiel du 13 mai 2025, les femmes représentent désormais 48% des conseillers. Cette légère différence fut présentée comme un oubli administratif plutôt qu’un recul, des mesures correctives pouvant rétablir la conformité totale lors des renouvellements à mi-mandat.

Des observateurs du conseil national pour l’égalité des genres indiquèrent que l’écart pourrait se combler une fois les sièges vacants pour les coopératives rurales pourvus plus tard dans l’année.

La réponse gouvernementale souligne la culture du consensus

Dans une brève réponse, le Premier Ministre s’engagea à « examiner attentivement les chiffres » tout en soulignant que la valeur principale du CESE résidait dans la promotion de la paix sociale par le consensus. « Notre force en tant que société pluraliste repose sur la consultation, non sur la confrontation », déclara-t-il devant l’assemblée plénière, suscitant des applaudissements soutenus.

En coulisses, des hauts fonctionnaires indiquèrent qu’un groupe de travail conjoint entre les ministères de la Fonction Publique et de l’Égalité des Genres pourrait examiner les procédures de nomination avant la session supplémentaire de 2026.

La représentation des jeunes gagne en importance

Des statistiques furent également présentées montrant que les membres de moins de 40 ans représentent à peine 12% de l’assemblée, alors que les deux tiers de la population nationale se situent en dessous de cet âge. L’idée d’établir un quota de jeunes au sein de chaque collège socio-professionnel fut proposée, une idée déjà en circulation parmi les ligues étudiantes.

Des analyses économiques suggèrent qu’intégrer des voix plus jeunes dans les débats stratégiques sur l’économie numérique et le financement climatique pourrait aiguiser la perspective prospective du conseil.

Une plateforme pour les objectifs de développement inclusif

Tout au long de la matinée, des références aux Objectifs de Développement Durable, à l’Agenda 2063 de l’

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