Alors que la neuvième édition de la Future Investment Initiative s’achève à Riyad, un message fort s’impose: l’Afrique n’est plus à la marge des grandes décisions économiques mondiales. Intelligence artificielle, transition énergétique, finance durable… le continent s’impose désormais comme un acteur stratégique de la prospérité globale. Entre innovations locales, potentiel démographique et ambitions nouvelles, l’Afrique veut peser dans la transformation du monde. Une vision que le FII assume désormais pleinement, en connectant capital et solutions africaines pour bâtir l’économie de demain.
Alors que s’achève la neuvième édition de la Future Investment Initiative à Riyad, les échanges ont largement dépassé le cadre traditionnel de l’investissement. De l’intelligence artificielle à la transition énergétique, les discussions ont souligné le rôle stratégique de l’Afrique dans la prospérité mondiale. Le continent devient un terrain d’opportunités pour l’innovation, la finance durable et la transformation numérique.
« Durant le FII9, tout le monde était assez unanime pour dire une fois encore que l’Afrique doit avoir sa part dans le concert des nations en matière de partage de prospérité et d’investissements et d’opportunités. Il y a aujourd’hui un secteur critique fondamentale sur lequel l’Afrique aurait dû jouer un rôle majeur depuis toujours. Mais il a fallu que ce soit des non-Africains qui remettent ça sur le tapis; ce sont les minéraux critiques et fondamentaux »
Sous l’impulsion du Président du Comité exécutif et Directeur général par intérim du FII Institute, cette édition placée sous le thème « La clé de la prospérité » a rassemblé plus de 8 000 leaders venus de tous les continents. Il a été rappelé que la mission du forum est de connecter le capital à l’innovation et aux politiques publiques. L’Afrique apparaît comme un partenaire essentiel, avec ses start-ups et initiatives locales capables de transformer la finance en levier de prospérité humaine et durable.
« Aujourd’hui ce qui est important c’est d’implémenter cette stratégie qui est claire sur les investissements en Afrique, en créant des partenariats gagnants gagnants sur lesquels il y aura des vraies stratégies minières notamment des vraies stratégies sur les ressources naturelles, inclusives, pour que la transformation, la recherche bénéficient à l’ensemble des populations et puis ensuite de trouver les bons accords pour que les investisseurs puissent aussi avoir le retour sur investissement et que l’Afrique contribue à cette demande majeure des minéraux qui sont essentiels pour l’intelligence artificielle, pour les data centers, pour la technologie qui explose aujourd’hui et qui a besoin de matériaux rares »
Pour l’Afrique, le message est clair : elle n’est plus un simple bénéficiaire, mais un acteur central dans la construction du futur. Avec plus de 60 % des terres arables encore inexploitées et une population appelée à atteindre 2,5 milliards d’habitants, le continent offre un potentiel unique pour l’investissement dans les infrastructures, les énergies renouvelables et le numérique. La FII rappelle que la prospérité de demain doit être inclusive, durable et portée par l’Afrique