Le mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, dirigé par TotalEnergies, devrait reprendre fin 2025 avec une capacité de production initiale de 13 millions de tonnes par an. Ce projet avait été suspendu en raison de défis sécuritaires dans le pays.
Le Mozambique relance son projet de gaz naturel liquéfié, après plusieurs années de suspension. Le Mozambique GNL, suspendu depuis 2021, devrait produire initialement 13 millions de tonnes par an, avec un potentiel d’extension jusqu’à 43 millions de tonnes. Ces projets s’appuient sur les vastes réserves découvertes dans les années 2010, estimées à près de 5 000 milliards de mètres cubes de gaz conventionnel, positionnant le pays comme un acteur clé du marché mondial de l’énergie.
De manière évidente, la reprise entraînera une contribution à la richesse créée sur le territoire. Maintenant toute la question est est ce qu’ils ont une stratégie, est ce qu’ils voudraient utiliser les ressources naturelles comme levier de développement pour que cela booste la diversification de l’économie et ce serait peut être une très bonne chose, la seule chose qu’il faut faire c’est de s’assurer qu’on écarte la corruption de tout cela.
Le développement du secteur des hydrocarbures représente un défi important pour le Mozambique. Malgré les défis sécuritaires, le gouvernement mozambicain ambitionne de devenir un acteur majeur des hydrocarbures et de renforcer sa contribution aux exportations mondiales de gaz naturel liquéfié.
La façon immédiate de créer des emplois grâce à cela c’est éventuellement la responsabilité sociale des entreprises, il faudrait qu’ils négocient très bien les contrats avec les exploitants. Tout compte fait aujourd’hui l’exploitation pétrolière ou l’exploitation gazière est ce qu’on appelle en anglais capital intensive ça veut dire que ça utilise énormément de technologie et très peu de personnes et donc c’est dans la responsabilité sociale de l’entreprise qu’on peut espérer créer des moyens et pour ça il est important que les contrats soient bien négociés dès le départ.
Les réserves du Mozambique sont principalement concentrées dans les blocs offshore 1 et 4 du bassin de Rovuma, tandis que des projets existants, comme celui de Sasol à Inhambane, alimentent déjà l’Afrique du Sud via un gazoduc. Avec la relance du Mozambique GNL, le pays pourrait, dans les dix prochaines années, se hisser parmi les quatre plus grands exportateurs mondiaux de gaz. Un développement stratégique qui pourrait transformer l’économie mozambicaine et renforcer son rôle sur la scène énergétique internationale.