En Éthiopie, le gouvernement se félicite d’un tournant historique. En six ans, la dette extérieure du pays a été réduite de manière spectaculaire, passant de 23 à 4,5 milliards de dollars. Une prouesse que le Premier ministre Abiy Ahmed attribue aux réformes économiques engagées depuis 2019 et à une meilleure gestion des ressources internes.
L’Éthiopie amorce une nouvelle étape économique. En six ans, sa dette extérieure est passée de 23 milliards à 4,5 milliards de dollars, selon le Premier ministre Abiy Ahmed. Un redressement rendu possible grâce au rééchelonnement de la dette et à une stratégie axée sur les ressources internes.
« L’Éthiopie a effectué un travail de longue haleine pour assainir son cadre macroéconomique et améliorer son économie. Sur le plan interne, notamment par l’industrialisation massive et accrue du pays. L’accès un peu plus facilité du crédit aux petites et moyennes entreprises, Un accent particulier a été mis sur l’amélioration du secteur tertiaire, notamment les services. »
Le chef du gouvernement salue la réussite du programme de réformes économiques lancé en 2019. Les recettes publiques ont grimpé de 170 à 1 000 milliards de birrs, tandis que l’inflation a été ramenée à 11,7 %, son niveau le plus bas depuis plusieurs années.
« Cela traduit une amélioration du niveau de vie des Éthiopiens. Le Premier ministre Abiy Ahmed poursuit ses efforts pour développer les débouchés maritimes du pays. Il s’agit d’un mouvement de fond qui, en l’absence de facteurs externes perturbateurs, peut être pérenne. »
Malgré ces progrès, certains analystes appellent à la prudence. Ils estiment que la croissance annoncée reste inégale, les prix de l’alimentation et des loyers demeurent élevés, en particulier dans les grandes villes.