La Conférence internationale de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs s’est achevée à Paris le jeudi 30 octobre, suscitant un espoir mesuré. Co-organisée par le Togo et la France, elle a rassemblé plus de 70 délégations qui ont réaffirmé leur engagement face à la grave crise humanitaire et sécuritaire affectant l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et ses pays voisins. Les participants ont salué l’annonce d’une mobilisation de plus de 1,5 milliard d’euros en faveur des populations les plus vulnérables.
Plus de 1,5 milliard d’euros ont été mobilisés pour les populations vulnérables de la région des Grands Lacs lors de la Conférence internationale de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs s’est achevée à Paris le jeudi 30 octobre, marquant un engagement international significatif. Le ministre togolais a qualifié la crise de tragédie humaine, régionale et morale, soulignant la nécessité d’actions concrètes. Les enjeux diplomatiques sont considérables, et la stabilisation durable de la région nécessite une convergence entre l’action humanitaire, la diplomatie de paix et la relance économique.
» Les souffrances de ses populations sont insupportables et nous devons interroger notre humanité commune et nous dire, mais comment pouvons-nous supporter le devoir des femmes des enfants des vieillards avec des ballots sur la tête en train d’errer dans leur propre pays ou sur des territoires qu’ils ne connaissent pas.
Le ministre français des Affaires étrangères a souligné l’importance de faire entendre la voix du terrain et de combler le déficit important de financements humanitaires, étant donné que le plan de réponse des Nations unies n’est couvert qu’à 16 %.
» Cette conférence internationale a été l’occasion d’accélérer les discussions sur ce sujet qui vont se poursuivre dans le cadre de la médiation Qatari avec une impulsion nouvelle qui aurait été donnée ici depuis Paris. Comme nous le faisons désormais à chaque fois que nous mobilisons la communauté internationale, nous ferons un suivi attentif, des décaissements et des engagements pris. »
Alors que les tensions ethniques et les violences transfrontalières persistent entre la RDC, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, la région des Grands Lacs demeure au cœur des priorités internationales. Elle est confrontée à une situation humanitaire critique : plus d’un million de déplacés depuis le début de l’année, une insécurité alimentaire endémique touchant près de 28 millions de personnes en majorité des femmes et des enfants et la réapparition fréquente d’épidémies.