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vendredi, décembre 19, 2025

Congo Overhauls Procurement Rules, Firms Rush In

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Le forum de Kintélé met en lumière le nouveau code des marchés publics

Le Centre International de Conférences de Kintélé a accueilli entrepreneurs et activistes le 6 novembre, lors de la présentation par la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics du code révisé des appels d’offres du pays. Soutenu par la Banque Mondiale via le programme PAGIR, le forum visait à démystifier les règles qui gouvernent des milliards de dépenses publiques.

L’ouverture de la session a mis en avant les marchés publics comme moteur de croissance nationale. « Réguler n’est pas seulement contrôler ; c’est accompagner », a-t-il été souligné aux délégués, en insistant sur le fait que des directives plus claires peuvent orienter les petites et moyennes entreprises locales vers une plus grande part des contrats gouvernementaux.

Le PAGIR soutenu par la Banque Mondiale renforce l’élan des réformes

L’approche « une seule équipe » forgée avec l’Autorité a été saluée. Il a été argumenté que les ateliers de transparence, répétés dans tous les ministères depuis 2024, sont l’antidote le plus sûr aux erreurs de soumission, aux litiges coûteux et à la perception que les appels d’offres publics favorisent les initiés.

Selon l’ordre du jour, les participants ont examiné le cadre juridique révisé, les nouvelles normes de dépôt électronique, les points de contrôle de conformité fiscale et l’introduction de fenêtres de réclamation gérées conjointement par le Ministère des Finances et la société civile. Les formateurs ont insisté sur le fait que chaque clause reflète les référentiels appliqués par les principales économies et les pairs régionaux.

Les entreprises saisissent les opportunités offertes par des règles plus claires

Des dirigeants d’entreprise interrogés dans les couloirs ont décrit des bénéfices immédiats. « Avant, nous passions des mois à deviner quels formulaires joindre », a déclaré une entrepreneuse du BTP. « Maintenant les modèles sont en ligne, et les évaluateurs doivent publier les grilles de notation. Cela nivelle le terrain pour les entreprises en dehors de Brazzaville et Pointe-Noire. »

Les analystes financiers y voient également une opportunité. Les marchés publics représentent environ 17 pour cent du produit intérieur brut du Congo, selon les estimations du Ministère. Un accès rationalisé pourrait injecter des liquidités dans les chaînes d’approvisionnement locales et inciter les banques à accorder plus de crédit une fois que les calendriers des appels d’offres et les échéanciers de paiement deviendront prévisibles.

La société civile acquiert des outils de surveillance

Pour les observateurs à but non lucratif, le code révisé élargit leur mandat. La loi exige désormais la publication de résumés des offres et de rapports d’exécution des contrats, permettant aux garde-fous de signaler rapidement les dépassements de coûts ou les retards de livraison. Plusieurs activistes ont salué ce qu’ils ont appelé une « vigilance institutionnalisée » plutôt qu’un signalement sporadique.

Il a été noté que les donateurs lient de plus en plus les tranches de financement à des indicateurs de transparence. « Lorsque les tableurs sont ouverts à tous, les communautés elles-mêmes peuvent concilier ce qui a été promis avec ce qui a été livré », a-t-il été déclaré, positionnant le monitoring citoyen comme un partenaire plutôt qu’un opposant.

Les régulateurs mêlent application et sensibilisation

La nouvelle boîte à outils s’accompagne de moyens coercitifs. Une liste noire centralisée interdira aux entreprises reconnues coupables de fraude de participer à des appels d’offres futurs pour une durée allant jusqu’à cinq ans. Les sanctions pour collusion incluent désormais des amendes personnelles pour les dirigeants d’entreprise, une mesure que les régulateurs jugent essentielle pour restaurer la confiance des contribuables.

Pourtant, les responsables ont mis l’accent sur la pédagogie plutôt que sur la punition. Au cours des six prochains mois, des équipes mobiles visiteront les douze départements, traduisant le décret en lingala, kituba et langues locales, et démontrant le portail d’achat électronique. « La conformité augmente lorsque vous expliquez la procédure sur la place du marché, pas seulement dans les salles de conseil », a-t-il été argumenté.

Les budgets de formation proviennent d’un crédit de 43 millions de dollars de la Banque Mondiale soutenant le PAGIR, qui finance également la digitalisation fiscale et la réforme de la fonction publique. Les représentants de la Banque à Kintélé ont déclaré que le volet marchés publics pourrait devenir une étude de cas régionale si les autorités maintiennent le rythme actuel des consultations et des publications de données.

Des appels d’offres transparents considérés comme un catalyseur de croissance

Les économistes avertissent que les règles seules ne garantiront pas les économies. Les réformes passées ont échoué lorsque les transferts budgétaires aux ministères arrivaient en retard, forçant la passation de contrats d’urgence en dehors des canaux concurrentiels. Le Ministère des Finances s’est engagé à aligner les prévisions de trésorerie sur les plans d’achat, une étape que les auditeurs jugent décisive pour maintenir la crédibilité.

L’adoption du numérique sera également scrutée. Le portail a enregistré 1 200 connexions lors de son lancement pilote, mais seulement 173 soumissions complétées. Les responsables attribuent cet écart à des problèmes de bande passante dans les districts du nord et promettent des liaisons satellitaires d’ici janvier. Les observateurs vérifieront si les obstacles de connectivité diminuent avant le cycle budgétaire 2026.

Malgré les difficultés techniques, l’appétit du secteur privé semble fort. Plusieurs groupes logistiques de Pointe-Noire ont demandé des sessions supplémentaires axées sur les services maritimes, tandis que des agro-transformateurs du Niari ont suggéré une annexe sectorielle aux documents d’appel d’offres standard. La Direction a déclaré que des modules sur mesure pourraient être déployés une fois qu’un niveau de base de conformité générale serait atteint.

Les observateurs notent que la refonte des marchés publics s’aligne sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, qui encourage des systèmes nationaux transparents pour faciliter le commerce transfrontalier. En intégrant dès aujourd’hui des normes mondiales, le Congo espère attirer les investisseurs recherchant des règles prévisibles pour des projets allant des énergies renouvelables aux services numériques.

Au départ des bus, des banderoles proclamaient « Marchés Publics Transparents, Services Durables ». La réalisation de ce slogan dépendra d’un soutien politique soutenu, d’un internet fiable et de citoyens vigilants — des facteurs que les organisateurs, donateurs et entrepreneurs se sont engagés à cultiver au-delà de la salle de conférence.

Nganguia-Engambé obtient l’investiture unanime du PAR

À Brazzaville le 25 novembre, les délégués du Parti pour l’Action de la République, connu localement sous le nom de PAR, se sont rassemblés derrière leur fondateur, Anguios Nganguia-Engambé, le choisissant comme porte-drapeau du mouvement pour l’élection présidentielle congolaise de 2026.

Le scrutin interne a réuni 1 814 votants représentant chaque département et une partie de la diaspora en France, selon le comité d’organisation, qui insiste sur le fait que l’exercice a suivi ce qu’il appelle le « code démocratique » inscrit dans les statuts du parti.

Après vérification des qualifications, seuls quatre candidats potentiels restaient, mais trois ont été disqualifiés pour ne pas avoir satisfait aux critères de participation, laissant Nganguia-Engambé comme le seul nom sur la liste finale ; il a reçu 1 769

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