La Guinée-Équatoriale a réaffirmé devant la Quatrième Commission des Nations Unies son plein soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara. Considérée comme sérieuse et crédible, cette initiative est, selon les autorités équato-guinéenne, une voie réaliste vers une solution politique durable, dans le respect de la souveraineté du Royaume et de la stabilité régionale. Ce soutien illustre la montée en puissance d’une dynamique continentale en faveur de la stabilité et de l’intégration régionale autour de cette question sensible.
L’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, présentée en 2007, gagne chaque année davantage de soutien sur la scène internationale. Lors des travaux de la Quatrième Commission de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, plusieurs pays africains et arabes, dont le Togo, le Sénégal, le Burkina Faso, le Qatar ou encore l’Arabie Saoudite, ont salué une proposition qu’ils qualifient de crédible, réaliste et pragmatique. La Guinée-Équatoriale a également réaffirmé son appui, saluant une proposition sérieuse et reconnue par le Conseil de sécurité, qui vise à garantir les droits des populations locales tout en renforçant la stabilité régionale.
« L’initiative présentée par le Royaume du Maroc en 2007 constitue une proposition sérieuse et crédible, telle que l’a reconnue le Conseil de sécurité dans ses différentes résolutions pertinentes. Cette initiative nous offre une solution pour autonomiser la population locale, garantir ses droits, encourager sa participation active à la gestion de ses affaires internes tout en contribuant à la stabilité de la région. »
Sur le terrain, la souveraineté marocaine s’incarne concrètement à Laâyoune et Dakhla à travers un développement économique soutenu, des infrastructures modernes et un dynamisme social notable. Le Royaume a investi massivement dans des projets d’envergure, tels que le port Atlantique de Dakhla, la voie express Tiznit-Dakhla, ou les centrales solaires et éoliennes. Depuis lancement en 2015, du nouveau modèle de développement sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, la région s’est progressivement transformée en pôle économique et social majeur, contribuant à la stabilité régionale.
« Comme chaque année, la question du Sahara Marocain a suscité ces derniers jours un débat nourri. Nous nous réjouissons du soutien renouvelé par la majorité de plus en plus large des délégations en faveur de la solution de l’autonomie sous souveraineté marocaine. »
La reconnaissance internationale du plan marocain s’illustre également par l’ouverture de consulats dans les villes du Sahara par plusieurs pays africains, dont le Burkina Faso, le Tchad ou la Côte d’Ivoire. Des déclarations diplomatiques, comme celle de Malabo adoptée par le Parlement de la CEMAC, confirment l’adhésion croissante du continent à une solution africaine, pacifique et durable pour la question du Sahara.