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Congo-Brazzaville
vendredi, octobre 24, 2025

Brazzaville Summit Sparks Congo–Bissau Economic Drive

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Le sommet de Brazzaville établit une dynamique diplomatique

Les halls de marbre du Palais du Peuple à Brazzaville ont résonné le 15 octobre alors que le Président Denis Sassou Nguesso accueillait son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló. Leur entretien d’une heure, tenu à l’écart des caméras, a donné le ton pour un partenariat renouvelé entre les deux voisins atlantiques.

Selon un communiqué conjoint publié après la réunion, les deux dirigeants ont convenu de mettre en place des groupes de travail dédiés qui examineront des projets concrets dans les domaines du commerce, de l’énergie, de l’agriculture et de la sécurité. Les groupes ont pour mission de livrer une feuille de route initiale avant la fin du premier trimestre 2024.

La suppression des visas renforce la confiance politique

Les responsables ont souligné que la coopération actuelle repose sur l’accord-cadre de janvier 2022 signé à Bissau, qui a levé les exigences de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. Pour de nombreux analystes, ce geste a facilité la mobilité officielle et a signalé la confiance politique qui se traduit maintenant en programmes sectoriels.

La suppression des visas a été décrite comme « un pont facilitant des consultations plus rapides », tandis que le chef de la diplomatie bissau-guinéenne l’a qualifiée de « première pierre d’un édifice plus large » visant à relier l’Afrique ouest-centrale lusophone et francophone.

Les priorités commerciales et d’investissement s’élargissent

Le commerce bilatéral reste modeste, dépassant à peine 18 millions de dollars en 2022, selon les chiffres de l’Agence de promotion du commerce du Congo. Les deux gouvernements estiment que les ressources forestières inexploitées, les produits de la pêche et les biens manufacturés légers pourraient rapidement doubler ce volume une fois les corridors logistiques et les procédures douanières rationalisés.

L’idée d’un forum d’affaires conjoint, qui se tiendra à Pointe-Noire début de l’année prochaine, est apparue lors des échanges de Brazzaville. Les organisateurs entendent mettre en relation les transformateurs de bois congolais avec les exportateurs de noix de cajou bissau-guinéens et présenter les opportunités dans les services portuaires, les paiements numériques et la formation professionnelle.

La complémentarité est réelle. « Le Congo dispose d’installations en eau profonde et d’un surplus d’énergie ; Bissau a des niches agricoles et un accès océanique aux routes atlantiques nord. Ensemble, ils peuvent construire des chaînes de valeur régionales. »

Ambitions de coopération énergétique et minière

Les hydrocarbures ont dominé la partie à huis clos des discussions. Le Congo, qui produit actuellement environ 267 000 barils par jour, souhaite attirer les fonds d’investissement bissau-guinéens dans son prochain cycle d’attribution de licences offshore, tout en offrant l’expertise de l’entreprise publique SNPC pour aider la Guinée-Bissau à auditer son propre potentiel pétrolier naissant.

Les deux présidents ont chargé leurs ministres de l’énergie de relancer un mémorandum de 2015 sur le partage des données géologiques. Les analystes affirment qu’une telle coopération pourrait faciliter les offres conjointes pour les études sismiques, réduisant les coûts d’exploration à un moment où les producteurs africains cherchent à équilibrer sécurité énergétique et engagements climatiques.

L’exploitation minière était également au premier plan. Le projet de minerai de fer de Zanaga au Congo et les réserves de bauxite inexploitées de la Guinée-Bissau offrent des possibilités d’échanges techniques sur l’évacuation ferroviaire et l’engagement communautaire. Des sources proches de la

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