À l’occasion du passage de la caravane du Ngondo à Canton Bell, Sa Majesté Jean-Yves Eboumbou Douala Manga Bell a réaffirmé l’importance du festival comme espace de transmission, de dialogue et de fierté culturelle. Dans une ambiance empreinte de ferveur et de tradition, le roi Sawa a souligné le rôle fédérateur du Ngondo, désormais reconnu au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
Du rythme, des couleurs, et une émotion palpable. Pendant deux jours, le quartier Canton Bell, au cœur de Douala, a accueilli les 27 et 28 septembre 2025 avec faste la caravane du Ngondo. Une escale symbolique à Njo Njo, qui a réuni chefs traditionnels, dignitaires et habitants, tous venus célébrer fièrement l’identité Sawa. L’événement prend une dimension particulière cette année, après l’inscription du Ngondo au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
« Vous savez, nous évoluons grâce à notre reconnaissance par l’UNESCO. Cela se traduit par un regain d’intérêt, qui sensibilise les populations à ce nouveau statut».
Le roi Jean-Yves Eboumbou Douala Manga Bell, figure emblématique de cette tradition, a salué un moment historique. Pour lui, le Ngondo dépasse désormais le simple cadre festif : c’est un outil de dialogue citoyen et de cohésion nationale. Il a également rappelé que les autorités traditionnelles restent des piliers dans la construction d’un Cameroun uni et pluriel.
« Nous entretenons une relation privilégiée avec la population et assurons le lien entre elle et l’administration. Le Cameroun est bâti sur de multiples réalités, et nous en sommes une.»
Plus qu’une vitrine culturelle, la halte Canton Bell incarnait le renouveau de l’identité Au-delà de la célébration, un message fort : transmettre aux jeunes générations un héritage vivant. Plus qu’un festival, le Ngondo est désormais reconnu mondialement comme un symbole d’unité, de fierté et de continuité pour les peuples côtiers du Cameroun.