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jeudi, octobre 23, 2025

Conflit israélo-palestinien: pourquoi l’UEFA et la Fifa n’ont pas suspendu Israël de leurs compétitions

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Les supporters du Galatasaray brandissent une banderole en soutien au peuple palestinien avant le match de football de l'UEFA Europa League, phase de groupes - 4e journée, opposant le Galatasaray et Tottenham à l'Ali Sami Yen Spor Kompleksi d'Istanbul, le 7 novembre 2024.

En pleine campagne qualificative, les appels prennent de l’ampleur et mettent les instances internationales du ballon rond sous pression, surtout après qu’une commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a examiné la situation mi-septembre.

Une semaine à peine après cette annonce, un groupe d’une trentaine d’experts nommé par les Nations unies publie un communiqué de presse affirmant qu’Israël doit être exclu du football international – UEFA et Fifa – en réaction à la situation, estimant que les instances sportives doivent prendre en compte les questions de droits humains. Au cours de cette période, les sportifs palestiniens sont également concernés.

Le football palestinien, une cible d’Israël

Depuis deux ans, parmi les victimes de la guerre, l’armée israélienne a tué quelque 898 athlètes palestiniens, dont au moins 420 footballeurs. Parmi eux, Hani Al-Masdar, l’entraîneur adjoint de l’équipe nationale de football de Palestine, Mohammed Barakat, attaquant star de l’équipe nationale, mais aussi Suleiman Al-Obeid, le 6 août dernier alors qu’il attendait de l’aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza.

La mort de ce footballeur de 41 ans avait fait grand bruit. L’UEFA avait réagi en postant sur les réseaux sociaux : Adieu à Suleiman Al-Obeid. Un talent qui a donné de l’espoir à un nombre incalculable d’enfants, même dans les périodes les plus sombres. Un message qui avait fait réagir l’Égyptien vedette de Liverpool Mohamed Salah.

À chaque montée de violence, Israël s’attaque aussi délibérément aux infrastructures sportives – près de 290 en deux ans dans l’enclave palestinienne et en Cisjordanie occupée. En août 2024, le célèbre stade de Yarmouk de la ville de Gaza est directement ciblé par l’armée israélienne. Il n’en reste aujourd’hui plus rien. Inauguré en 1952 et reconstruit maintes fois, ce stade de 9 000 places devient dès le début de cette nouvelle guerre un refuge pour les habitants de Gaza.

En ce début de mois d’octobre 2025, c’est le siège de la Fédération palestinienne de football (PFA), situé à Jérusalem-Est, qui est ciblé par des tirs de gaz lacrymogènes lancés par l’armée israélienne. Les installations sportives ont été délibérément détruites et les athlètes ont été empêchés de se déplacer et de participer à des tournois régionaux et internationaux, en violation flagrante des lois et conventions internationales en vigueur, affirme la PFA.

El futbolista Suleiman Al-Obeid durante su practica de juego.

Des fédérations, des politiques et des mouvements citoyens vent debout

Depuis plusieurs décennies, les défenseurs des droits des Palestiniens demandent l’interdiction d’Israël des compétitions mondiales de football. Et depuis le début de la guerre de 2023, malgré les restrictions, les supporters de foot déploient drapeaux et tifos en soutien aux Palestiniens dans les st

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