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Congo-Brazzaville
vendredi, octobre 24, 2025

Congo’s 2026 Non-Oil Boom Sparks Optimistic Buzz

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Prévisions de croissance signalant une reprise régulière

La dernière perspective macroéconomique de Brazzaville, présentée devant le Parlement, projette une croissance nationale de 3,6% en 2026, contre 3,1% prévu en 2025, confirmant une sortie progressive du paradigme pétrocentrique.

Un haut fonctionnaire du Ministère de l’Économie a souligné que les prévisions étaient calculées avec des hypothèses prudentes sur les prix du pétrole et offrent donc « une assurance aux investisseurs qui craignaient la volatilité ».

La pierre angulaire de la trajectoire révisée est le secteur non pétrolier, qui devrait accélérer à 4,2% en 2026, porté par l’agriculture, la construction, les services numériques et un segment minier naissant que les autorités décrivent comme « la prochaine vague de croissance ».

Les moteurs non pétroliers gagnent en dynamisme

Les projets pilotes d’agro-industrie le long de la vallée du Niari, soutenus par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, ont commencé à approvisionner les brasseries locales en amidon de manioc, réduisant les factures d’importation et créant des emplois pour les petits exploitants.

À Pointe-Noire, le centre de données Atlantic, financé par des capitaux privés, a enregistré un taux d’occupation de 70% après un an d’exploitation, signe que les fintechs locales et les opérateurs télécoms régionaux préfèrent héberger leurs plateformes sur place pour se conformer aux réglementations de la CEMAC sur les données.

Parallèlement, la coentreprise sino-congolaise Sinohydro-Madingou a redémarré la production de clinker, atténuant les pénuries de ciment qui avaient paralysé les chantiers de logements publics dans les départements de la Bouenza et des Plateaux pendant des mois.

Maintien de la stabilité des prix

L’inflation, projetée à 3% en 2026, se situe confortablement dans le critère de convergence de la CEMAC de 3%, une référence que les responsables ont décrite à plusieurs reprises comme non négociable pour la crédibilité monétaire.

La banque centrale régionale BEAC attribue le ralentissement attendu à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement alimentaire, à la baisse des coûts de fret d’importation et à ce que le Gouverneur a appelé « une gestion plus stricte de la liquidité » après des hausses successives des taux directeurs plus tôt cette année.

Pour les ménages urbains, le prix de la baguette standard s’est stabilisé à 150 francs CFA depuis août, un seuil symbolique suivi de près par les décideurs politiques soucieux des manifestations de 2022 déclenchées par des ajustements soudains des prix du pain.

Réformes fiscales et gestion de la dette

Au-delà des objectifs macroéconomiques, le gouvernement affirme qu’il maintiendra le déficit budgétaire global en dessous de 2% du PIB grâce à une maîtrise des dépenses courantes et à une meilleure collecte des impôts sur les licences de télécommunications et les permis miniers.

La dette publique, qui avait atteint un pic supérieur à 100% du PIB en 2020, est tombée à environ 77% après des restructurations avec des prêteurs chinois et un échange d’obligations nationales conclu en juillet.

Les autorités insistent sur le fait que tout emprunt supplémentaire se concentrera sur des fenêtres concessionnelles et des instruments liés à des projets, évitant les écueils des facilités antérieures garanties par le pétrole qui compliquaient la planification des flux de trésorerie.

Le secteur privé prudemment optimiste

Les représentants de la Chambre de Commerce congolaise ont salué les perspectives mais ont exhorté à un règlement plus rapide

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