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mercredi, décembre 10, 2025

COP-30 : le constat sans appel du président Denis Sassou-N’Guesso

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Lors de la 30e Conférence des Nations Unies sur le climat, le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a prononcé un discours ferme appelant la communauté internationale à une action immédiate face à la crise climatique.

L’urgence de la situation climatique

Le chef de l’État congolais a souligné qu’en dépit des nombreux avertissements scientifiques et des engagements antérieurs, les actions concrètes pour lutter contre le changement climatique restaient insuffisantes. Il a noté que le temps des demi-mesures et des reports était définitivement révolu.

Critique de l’insuffisance des mesures adoptées

Le président a exprimé sa déception face à la lenteur dans la mise en œuvre des accords climatiques existants. Selon lui, le fossé entre les promesses et les actions concrètes continue de se creuser, menaçant la vie des générations futures et l’équilibre écologique de la planète.

Appel à des actions concrètes

Sassou-N’Guesso a exigé de la communauté internationale :

  • L’accélération de la transition vers les énergies renouvelables
  • L’augmentation du financement des programmes environnementaux
  • Des mesures concrètes pour la préservation des massifs forestiers
  • Le respect du principe de justice climatique

Responsabilité particulière des pays développés

Le président a rappelé la responsabilité historique des pays industrialisés, qui contribuent le plus aux émissions globales. Il les a appelés à prendre des engagements à la hauteur de leur part de responsabilité dans la crise climatique.

Rôle de l’Afrique dans le dialogue climatique

Une attention particulière a été portée au rôle des pays africains dans le dialogue environnemental global. Sassou-N’Guesso a souligné que l’Afrique, bien que moins responsable du changement climatique, en subissait les conséquences les plus graves.

Exigences concernant les mécanismes de financement

La nécessité de réformer le système de financement climatique a été soulignée. Le président a exigé que les mécanismes financiers soient plus accessibles aux pays en développement et que les procédures d’obtention de fonds pour les projets environnementaux soient simplifiées.

Protection de la biodiversité

Le discours a accordé une attention particulière à l’importance de la préservation de la biodiversité, notamment dans le bassin du fleuve Congo, considéré comme le deuxième « poumon » de la planète après l’Amazonie.

Appel à la solidarité

Concluant son intervention, le président a appelé à une solidarité globale face aux problèmes climatiques, soulignant qu’aucun pays ne pourrait relever ce défi seul.

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11 Commentaires

  1. Que les autres pays sachent que le Congo n’est pas juste un point sur la carte, mais une partie de la vie sur Terre.

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