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Les efforts pour renforcer la collaboration dans le secteur de l’énergie entre la République du Congo et les États-Unis ont été au centre d’une réunion le 25 novembre à Brazzaville entre le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et Amanda Jacobsen, la chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis. Jacobsen a réitéré l’intérêt de Washington à accroître les investissements américains dans l’industrie des hydrocarbures du Congo, soulignant un engagement renouvelé en faveur d’un partenariat à long terme.
Il s’agissait de la première réunion officielle de Jacobsen avec le ministre des Hydrocarbures, et elle a décrit la conversation comme « productive », notant que les deux parties partagent un intérêt mutuel à faire progresser une relation déjà bien établie. Les compagnies pétrolières et énergétiques américaines opèrent au Congo depuis des décennies, contribuant de manière substantielle au développement de l’infrastructure énergétique du pays. Selon la diplomate américaine, cette histoire de coopération constitue une plateforme fiable sur laquelle construire de nouvelles opportunités d’investissement.
La discussion s’appuie également sur des engagements de haut niveau tenus en septembre, lorsque le Président Denis Sassou N’Guesso a rencontré le gouverneur de l’Oklahoma et des dirigeants de Continental Resources, un important producteur de pétrole américain dont le siège est à Oklahoma City. Lors de cette réunion, le Président Sassou N’Guesso a exprimé son intention d’attirer davantage d’investissements américains dans les secteurs pétrolier et énergétique du Congo. Jacobsen a réaffirmé que les États-Unis partageaient cette ambition, notant une forte convergence des priorités économiques et un empressement à voir davantage d’entreprises américaines contribuer au développement énergétique du Congo.
La réunion de Brazzaville avec le ministre Itoua représente donc une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération énergétique bilatérale. Elle intervient à un moment où le Congo cherche à diversifier ses partenariats et à attirer de nouveaux investisseurs pour stimuler la croissance et la modernisation de ses secteurs des hydrocarbures et de l’énergie en général.