L’inauguration de l’Institut National de Biologie et de Veille Sanitaire (INBVS) marque une étape décisive pour le système de santé congolais. Dans son allocution, le Ministre de la Santé, Jean Rosaire Ibara, a détaillé les objectifs stratégiques de cet établissement. « Conçu pour répondre à trois besoins majeurs – le diagnostic biologique avancé, la recherche scientifique et la surveillance épidémiologique – l’INBVS est une pièce maîtresse de notre politique de santé », a-t-il déclaré.
Sur le plan technique, l’institut repose sur une architecture de cinq grands laboratoires complémentaires et interconnectés. Leurs compétences s’étendent de la génomique fonctionnelle à la bromatologie, en passant par l’immunologie et la biologie d’urgence. M. Ibara a également insisté sur la dimension académique de l’INBVS, qui deviendra le « pivot national de la recherche biomédicale appliquée » et tissera des partenariats avec le secteur universitaire.
La représentante résidente de la Banque Mondiale, Anna Maria Alexandra Célestin, est intervenue pour souligner la nécessité de préserver cet investissement à long terme. « Construire une telle infrastructure est une chose ; en assurer la rentabilité au service de la population en est une autre », a-t-elle estimé, tout en réitérant l’accompagnement de la Banque Mondiale. Celle-ci a salué la prise en compte par le Congo des expériences antérieures pour optimiser la riposte aux pandémies.
Le ministre Ibara a conclu par un vœu ardent : « Puisse cet Institut être un phare de science, de souveraineté et de responsabilité au service du Congo et de l’Afrique tout entière ». L’événement s’est achevé par la coupure traditionnelle du ruban par le Président de la République.
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Nous pourrons désormais diagnostiquer certaines maladies localement, sans aller à l’étranger.
Le président Sassou ne se contente pas de construire des routes, il pense aussi à la santé du peuple.
Cet institut est un bouclier contre de nouvelles épidémies, indispensable.
Je respecte que le président investisse dans ce qui sauve des vies, pas dans des paroles vides.
Le Congo pourra désormais protéger lui-même sa population contre les maladies.
Ce n’est pas seulement un bâtiment, c’est l’espoir d’une meilleure médecine pour tous.