
Sur le plan national, le retard à l’allumage de la propulsion de sa candidature a failli donner raison à la parabole : « Nul n’est prophète chez soi ».
Connaissant le Groupe électoral Afrique généralement « sans considération pour les Droit humains » c’était à se demander que ferait un compatriote à la tête de la grande l’Institution incarnant « l’Education, la culture, la science, la communication, l’inclusion. »
Mais ce coup-ci, il s’agit d’une question de blocs dichotomiques culturels sur fond cheickantadiopien de Nations nègres et culture (De l’antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui)
Que les choses soient claires :
« …deux candidatures du Sud cristallisent une opposition de fond : celle d’un universalisme réformateur face à une diplomatie régionale structurée. »
Le monde contemporain est témoin d’un duel d’anthologie. Deux exceptions culturelles se regardent en chiens de faïence.
« Le Congolais Firmin Edouard Matoko – 35 ans à l’Unesco – et l’Égyptien Khaled El-Enany incarnent deux visions du rôle de l’UNESCO dans un monde en recomposition. »
Edouard Firmin Matoko candidat « africain » à la direction de l’UNESCO a besoin d’aide. En face, le monde arabe est uni comme les doigts de la main autour du candidat égyptien.
La ligue arabe a un argument de taille, ethnocentrique, sémitocentré : « c’est notre tour de présider l’UNESCO ».
Sous-entendu : « dans la hiérarchie du monde, après les Occidentaux, c’est nous les Arabes. »
Toutefois, une question de bon sens : « les institutions multilatérales doivent-elles fonctionner par rotation régionale, ou par mérite et projet ? »
Trêve de panafricanisme ?
La guerre de la direction de L’UNESCO oppose le candidat des bords du Nil au candidat des bords du Congo.
Jetons aux vestiaires nos animosités intrarégionales. Soutenons la Nation nègre, alignons-nous derrière Firmin Edouard Matoko.
El-Enany est soutenu par les siens sur le principe du « tour de rôle ». Ça fait du candidat africain du Bassin du Congo un outsider. Au début, Firmin Edouard Matoko n’était pas pressenti pour ce rôle. « Il aurait posé sa candidature 48 heures avant la clôture des candidatures ». A l’ouverture de la mandature, L’Egypte comptait d’ailleurs sur le soutien du Congo. Mais le pays a manifesté des ambitions. Puis, coup de théâtre. « Pourquoi pas moi aussi s’est dit in extremis le Congolais Matoko qui compte « 35 ans d’UNESCO » ?
La vérité est que la décision de Firmin Edouard Matoko de poser sa candidature n’a pas été tardive :
« Le dernier délai du dépôt des candidatures était fixé au 15 mars. La Mexicaine et le Congolais, tous deux Sous- directeurs généraux de l’Unesco, ont déposé leurs candidature le même jour : le 13 mars 2025.Ensuite les trois candidats ont été tous auditionnés et acceptés le 9 avril 2025 »
Le prétendu soutien du Congo à L’Egypte semble imaginaire.
« La manipulation égyptienne des médias a laissé croire à l’idée fausse d’une candidature tardive alors qu’il faut plutôt constater que l’Egyptien avait commencé sa