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vendredi, octobre 24, 2025

Lecture Babacar Ndiaye : l’Afrique appelée à créer des institutions solides et autonomes

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La traditionnelle Lecture Babacar Ndiaye organisée à Washington en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale a mis le thème cette année sur comment tirer parti du capital mondial de l’Afrique pour son développement. À travers des échanges et des présentations, économistes et personnalités ont souligné l’importance pour l’Afrique de prendre en main son destin par la création d’institutions solides et autonomes.

À Washington, la soirée Babacar Ndiaye Lecture a marqué par un appel fort à repenser le développement africain, en tirant parti des ressources du continent et du capital mondial. Un enjeu central dans un contexte mondial en pleine mutation, face aux tensions géopolitiques, à l’instabilité économique et aux défis climatiques.
Une conviction pour les participants à cette soirée : l’Afrique doit renforcer sa souveraineté, en s’appuyant sur des institutions solides, indépendantes et autonomes.

Ce thème reflète cette nécessité d’avoir des institutions qui sont fortes pour promouvoir l’agenda de l’Afrique. Ce n’est pas simplement une aspiration, c’est un appel à l’action, qui nous rappelle que l’avenir de l’Afrique repose sur la construction d’institutions au service de nos valeurs et de nos besoins, et qui sont solidaires avec nous lorsque le monde est incertain.

Il ne s’agit plus seulement d’aspirer au changement, mais de le concrétiser à travers une architecture institutionnelle robuste, ancrée dans les réalités du continent. Mais cela passe par la mise en place d’institutions capables de défendre les intérêts africains, de porter une vision de long terme et de jouer un rôle stabilisateur, dans un monde de plus en plus imprévisible.

Nous avons besoin d’une nouvelle génération d’institutions en Afrique. Nous avons besoin de nous élever à un niveau supérieur. L’objectif est la transformation économique avec des emplois décents pour nos populations et la pleine souveraineté économique de l’Afrique. Il faut mettre fin au cycle de l’aide et de la dette, et participer pleinement aux commerce mondial, à l’investissement et aux chaînes de valeur mondiale supérieure.

L’Afrique est arrivée à un tournant où elle ne peut plus se contenter de survivre dans l’économie mondiale, elle doit y jouer un rôle structurant. La Lecture Babacar Ndiaye devient ainsi, année après année, un espace de projection stratégique, où les élites africaines posent les jalons d’un nouveau récit de développement, fondé sur la résilience, la maîtrise de ses leviers financiers et la confiance dans les talents du continent.

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