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Congo-Brazzaville
mercredi, novembre 5, 2025

Makélékélé ID Drive Spurs Voter Readiness Surge

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Record de participation à l’enregistrement des cartes d’identité à Makélékélé

Bien avant l’aube du 2 novembre, un flux constant de résidents s’est présenté à l’école primaire Alphonse Massamba-Débat dans la troisième circonscription de Makélékélé. Les organisateurs ont compté plus de 1 500 personnes attendant l’enregistrement pour les cartes d’identité nationales.

Cette campagne d’une semaine, baptisée « Votre carte est un droit », vise à aider les électeurs éligibles à obtenir le document qui donne accès aux services civiques et, surtout, au vote. L’objectif est d’atteindre deux mille bénéficiaires d’ici la fin de la semaine, une ambition jugée réaliste compte tenu de la participation précoce.

La carte d’identité nationale renforce l’inclusion civique

Au Congo-Brazzaville, la carte d’identité nationale, ou CNI, est indispensable pour voter, ouvrir un compte bancaire ou passer certains examens. Elle est délivrée gratuitement, mais les délais et les frais de déplacement découragent souvent les demandeurs, en particulier dans les quartiers densément peuplés comme Diata et Château d’Eau.

Les chiffres du ministère de l’Intérieur montrent qu’à peine soixante pour cent des adultes à Brazzaville possèdent une CNI valide. Les initiatives qui simplifient l’inscription sont donc considérées comme un atout pour une gouvernance inclusive et l’objectif national d’élections pacifiques avec une forte participation.

Une campagne de porte-à-porte mobilise les électeurs

L’équipe a passé deux semaines à parcourir les rues, les salons de coiffure et les stations de taxi, équipée de dépliants et de mégaphones. « Nous avons insisté sur le fait que la carte appartient à chaque citoyen, pas seulement aux militants politiques », a déclaré un coordinateur de campagne.

Les volontaires ont accompagné les personnes âgées sur le site d’inscription et ont payé les photos d’identité lorsque nécessaire. L’association a également négocié des heures d’ouverture prolongées avec le commissariat de police de Diata, dont les agents ont pré-vérifié les certificats de naissance pour réduire le temps d’attente.

Les résidents expriment soulagement et optimisme

Une vendeuse de marché de 42 ans a obtenu sa première CNI après trois tentatives infructuuses ailleurs. « Cette fois, le processus a pris vingt minutes. Je me sens reconnue par mon pays », a-t-elle déclaré, tenant le reçu temporaire qui sera échangé contre la carte laminée dans les trente jours.

À proximité, un étudiant a décrit la carte comme son « billet pour 2026 ». Il a eu dix-huit ans en juillet et souhaite voter pour la première fois. « On nous a montré que la politique commence par les formalités administratives », a-t-il noté, entouré de camarades de classe.

Le partenariat avec la police rationalise le traitement

Au bureau d’enregistrement, une inspectrice a déclaré que la police considère cette campagne comme une « action de proximité » plutôt que comme un rassemblement politique. Elle a souligné que la base de données est transmise au registre civil national, garantissant que les remplacements futurs pourront être délivrés n’importe où dans la république sans vérification répétée.

Le ministère de l’Intérieur a encouragé les partenariats avec les associations pour accélérer la couverture des cartes d’identité avant la mise à jour du registre électoral biométrique prévue pour l’année prochaine.

La micro-économie bénéficie de l’événement civique

Les tailleurs, photographes et vendeurs de snacks locaux ont signalé un commerce actif le jour du lancement. Un économiste a estimé que l’initiative a injecté près de cinq millions de francs CFA dans la micro-économie de Diata grâce aux achats de services et aux dépenses des visiteurs, rappelant

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