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Congo-Brazzaville
mardi, novembre 4, 2025

Paris Farewell to Natalia Djombo, Wife of Ex-Minister

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Un départ discret à Paris

La nouvelle du décès de Natalia Jeltoborodova Djombo a atteint Brazzaville aux premières heures du 25 octobre, suscitant des condoléances discrètes dans les cercles diplomatiques et parlementaires. L’épouse de 72 ans de l’ancien ministre d’État Henri Djombo s’est éteinte dans une clinique parisienne après une brève maladie.

Bien qu’elle n’ait jamais occupé de fonction publique, Mme Djombo a maintenu un profil visible durant le mandat de son mari, accompagnant des délégations, organisant des soirées culturelles et soutenant des œuvres caritatives locales. Ses amis se souviennent de ses paroles mesurées et de son affection pour la musique classique qui adoucissait de nombreuses réceptions officielles.

Un rassemblement de diplomates et de proches

L’ambassade du Congo en France a activé son unité protocolaire dès que la famille a confirmé la date des funérailles. L’ambassadeur, rejoint par son épouse et le ministre-conseiller, a coordonné le transport, la disposition des places et la sécurité avec les autorités françaises.

Des expatriés congolais ont fait le voyage depuis Marseille, Lyon et Bondy pour se tenir aux côtés des proches à Villetaneuse. Plusieurs sont arrivés drapés aux couleurs nationales, d’autres portaient un discret noir. L’atmosphère, se souviennent les observateurs, oscillait entre un chagrin contenu et la satisfaction tranquille que la communauté puisse faire son deuil collectivement dans la diaspora.

Cérémonie au funérarium de Joncherolles

Le 31 octobre, le funérarium de Joncherolles, un complexe moderne au nord de Paris, a ouvert ses portes avant l’aube. À l’intérieur, un cercueil recouvert de blanc reposait au milieu de fleurs tropicales expédiées de Pointe-Noire. Une petite chorale fredonnait des hymnes religieux tandis que les invités signaient le registre de condoléances.

Une brève liturgie a suivi, dirigée par un prêtre d’origine congolaise basé à Paris. Il a décrit Mme Djombo comme « un pont entre les cultures dont la gentillesse ne demandait jamais à être photographiée ». Aucun discours politique n’a été prononcé, respectant la demande de la famille d’un adieu apolitique.

Le retour au pays à Brazzaville

Après la levée du corps, le personnel mortuaire a procédé à la fermeture du cercueil à 11h00. Le drapeau tricolore de la République du Congo a été plié et déposé sur le cercueil avant que les porteurs ne le poussent vers un corbillard en attente, direction l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Air France a confirmé une place cargo sur son vol du soir à destination de Kinshasa avec correspondance pour l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville. Les officiers consulaires ont supervisé les formalités douanières tandis que les proches préparaient les documents d’immigration pour les personnes accompagnant le deuil. La procédure entière s’est déroulée sans accroc administratif.

Le chagrin discret d’Henri Djombo

L’ancien ministre d’État et actuel député d’Enyellé a passé la majeure partie de la veillée dans une pièce attenante, recevant les visiteurs en petits groupes. Les témoins ont noté sa retenue, décrivant un homme reconnaissant des condoléances mais déterminé à protéger ses enfants d’une attention publique prolongée.

M. Djombo a remercié l’équipe de l’ambassade pour ce qu’il a appelé « la solidarité sans faille de la République avec l’une de ses familles à l’étranger ». Il a décliné tout commentaire supplémentaire, promettant plutôt une déclaration publique seulement après les cérémonies de rapatriement prévues à Brazzaville plus tard dans la semaine.

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