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jeudi, octobre 23, 2025

Pétrole : le retour en force de « Big Oil »

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Produire encore plus de pétrole et de gaz. S’il est un axe stratégique sur lequel s’accordent aujourd’hui toutes les grandes majors du secteur, en Europe comme aux Etats-Unis, c’est bien celui-ci. Fin septembre, en présentant à New York sa stratégie aux investisseurs, le français TotalEnergies a confirmé son objectif d’une croissance de sa production d’hydrocarbures de 3 % par an d’ici à 2030. Cette trajectoire pourrait même être légèrement dépassée ces deux prochaines années, grâce au démarrage de plusieurs projets aux Etats-Unis, au Brésil, en Irak et en Ouganda dans le pétrole, et au Qatar et en Malaisie dans le gaz. Sans compter le Mozambique, où le groupe s’apprête à relancer un méga-projet de gaz naturel liquéfié.

Jusqu’en 2024, il était question d’augmenter les volumes de pétrole et de gaz de 2 % à 3 % en plus par an à l’horizon 2028. Mais le géant français a revu à la hausse, ces derniers mois, sa cible de production. Chez l’américain ExxonMobil, le britannique Shell ou l’italien ENI, les chiffres diffèrent mais la direction est la même. Cette orientation est assumée de façon plus radicale encore par BP. En 2020, la société britannique s’était distinguée de ses pairs en publiant un plan de neutralité carbone prévoyant une réduction de sa production d’hydrocarbures de 40 % en une décennie. Elle a entre-temps opéré un virage à 180 degrés et son directeur général attestait vouloir désormais accroître les investissements dans les énergies fossiles, en vue de produire davantage.

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