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dimanche, décembre 14, 2025

RD Congo : accord-cadre signé avec le M23 pour apaiser les tensions à l’est

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Le samedi 15 novembre 2025, une étape importante a été franchie vers la paix dans l’est de la République démocratique du Congo. À Doha, au Qatar, le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont signé un accord-cadre visant à instaurer une paix durable. Après des années de violence qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, cette initiative marque un tournant décisif dans la tentative de mettre fin au conflit.

Une avancée majeure a été enregistrée dans la quête de paix à l’est de la République démocratique du Congo. Le samedi 15 novembre 2025, à Doha, au Qatar, le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ont signé un accord-cadre visant à instaurer une paix durable après des années de violences meurtrières. Cette étape marque un tournant pour une région ravagée par les conflits, les déplacements massifs et une crise humanitaire persistante.

L’accord de paix signé à Doha entre le gouvernement congolais et l’AFCM 23 est un accord d’étape parce qu’en principe on attendait la signature d’un accord définitif qui devrait être impérialable avant l’enterrement de la signature de l’accord signé à Washington au mois de juin dernier entre le gouvernement congolais et le gouvernement du Rwanda. Sauf qu’à la place, On a eu droit plutôt à un accord de cadre, lequel donne lieu à la signature de plusieurs protocoles qui suivront.

L’accord-cadre repose sur huit protocoles clés, dont deux ont déjà fait l’objet d’un consensus : la mise en place d’un mécanisme de suivi des efforts de désescalade et un dispositif d’échange de détenus. Les discussions doivent désormais porter sur l’accès humanitaire, le désengagement militaire, le retour des populations déplacées et la réconciliation nationale. Ce processus s’inscrit dans la continuité d’avancées diplomatiques menées depuis juillet, notamment la Déclaration de principes pour un cessez-le-feu permanent et la création, en octobre, d’un organe de vérification du cessez-le-feu. Les partenaires internationaux (Union africaine, États-Unis et médiation qatarie) maintiennent leur soutien.

Il s’agit d’un premier pas qui montre que les parties en conflit peuvent dialoguer et progresser, mais ce n’est pas encore suffisant. C’est simplement une étape importante qui en entraînera d’autres, qui se poursuivront en Afrique.

Même s’il ne constitue pas encore un accord de paix global, ce cadre de négociation constitue une avancée significative pour réduire les hostilités dans l’est de la RDC. Le M23 contrôle encore de larges territoires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris Goma et Bukavu, une situation ayant provoqué plus de 7 millions de déplacés et aggravé l’accès aux services essentiels pour près de 27,8 millions de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire. Les prochaines négociations seront déterminantes pour transformer cet élan diplomatique en progrès concret sur le terrain.

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