Attaque violente près de Louamba
Peu après la tombée de la nuit le dimanche 26 octobre, une portion de route graveleuse reliant N’Kayi à Louamba est devenue le théâtre d’une violence brutale. Trois jeunes hommes armés de machettes ont attaqué Kevin Moukiama, 42 ans, et sa fille Patchélie, 14 ans, qui rentraient chez eux sur une nouvelle moto Jakarta.
Saignant abondamment mais conscient, le père a réussi à protéger son enfant jusqu’à ce qu’un motard de passage entende les cris et se précipite à Louamba pour chercher de l’aide. Les policiers du commissariat de N’Kayi sont arrivés dans l’heure, ont sécurisé les lieux et ont évacué les victimes vers l’hôpital de référence du district.
Les victimes identifient les suspects depuis leur lit d’hôpital
Les chirurgiens ont rapidement stabilisé Kevin Moukiama, qui souffrait de lacérations crâniennes profondes et de multiples fractures faciales, tout en suturant une grave blessure au bras de Patchélie. Depuis son lit d’hôpital le lendemain matin, Moukiama a fourni aux enquêteurs trois noms qu’il avait reconnus.
La police de Bouenza lance une chasse à l’homme à l’échelle régionale
Sur la base de ce témoignage, la police départementale de Bouenza a lancé une chasse à l’homme à l’échelle régionale, alertant les points de contrôle le long de la Route Nationale 1 et déployant des unités en civil vers Madingou, où les fugitifs auraient été vus montant dans un minibus.
Le village réagit avec peur et vigilance
À Louamba, la colère se mêle au soulagement. Les villageois ont passé le lundi à renforcer les passerelles et à tailler la végétation en bord de route pour empêcher les assaillants potentiels de se cacher.
Menace croissante des gangs « Bébés Noirs »
L’attaque à la machette s’ajoute à une série de vols ruraux attribués aux « bébés noirs », des gangs d’adolescents connus pour leurs attaques rapides et brutales.
L’opération de sécurité gouvernementale s’étend à Bouenza
En août, le gouvernement a étendu l’Opération Mbata Ya Bakolo, une initiative de sécurité d’abord testée à Brazzaville, aux villes secondaires de Bouenza. Des patrouilles nocturnes combinées, des ateliers communautaires et des procès accélérés ont déjà réduit les agressions dans la rue à N’Kayi de 12 pour cent.
Le suivi judiciaire reste un défi
Les analystes juridiques soulignent que les arrestations doivent être suivies de procès rapides et transparents pour dissuader les imitateurs.
Des systèmes de soutien aident la famille blessée
À N’Kayi, des travailleurs sociaux de la Croix-Rouge ont rendu visite à la famille Moukiama pour évaluer les traumatismes et les besoins financiers. Le Ministère des Affaires Sociales gère un fonds modeste pour les victimes.
Les leaders locaux prônent une justice institutionnelle
Le Préfet de Bouenza a félicité les villageois pour leur coopération avec les forces de sécurité et a mis en garde contre les actions de vigilantisme.
Les répercussions économiques atteignent les marchés ruraux
Les taxis-motos sont des lignes de vie dans les villages dispersés de Bouenza, et les perturbations se répercutent sur le commerce.
Les groupes religieux promeuvent le mentorat des jeunes
Les pasteurs et imams ont programmé des séances de prière communes, mettant l’accent sur le mentorat des jeunes plutôt que sur la punition.